voilà le lien, il faut cliquer dessus pour aller voir la vidéo en question :
http://www.dailymotion.com/video/x51w0m_haro-sur-les-fumeurs_news
si par un hasard extraordinaire ou une connaissance hyper-pointue des truc pour "trifouiller" l'informatique, vous arrive à télécharger cette vidéo (ou même simplement à la visionner !!!!!!), copiez-là et gardez là précieusement, dans notre époque de censure informatique hystérique et stakhanoviste la liberté d'expression ça devient une lutte à mort !http://www.amazon.fr/Haro-sur-fumeurs-Danielle-Charest/dp/2841149226
et lisez bien : Enfin, troisième vertu, elle replace la stigmatisation sociale des fumeurs dans le cadre plus large du grignotement progressif des libertés, la réactivation de concepts datant d’un autre âge par les néo-croisés d’un ordre moral prohibitionniste et infantilisant, dont le discours tronqué est relayé au quotidien par une armée de citoyens, “gendarmes autoproclamés du tabac [qui] ont le sentiment du devoir accompli, d’une participation concrète au mieux-être collectif, d’un acte de bravoure valorisé et même d’intégration sociale“.
http://www.futurquantique.org/2010/04/07/fumer-ne-tue-pas/
la femme qui a vécu 159 ans en fumant des cigarettes parfumées au clou de girofle : https://es.wikipedia.org/wiki/Turinah
Et un hommage à Compay Segundo un des plus vieux fumeur (n'en déplaise aux ayatollahs du sabre et du goupillon)
Métissé noir et andalou, ce fils de cheminot a toujours baigné dans la musique. Clarinette, violon, il finit par inventer sa propre guitare, l'harmonico, comptant sept cordes au manche. A trente ans, il s'impose à Cuba comme l'ambassadeur du son . Cette musique rurale de la fin du siècle dernier; le père de tous les genres cubains, était alors détrônée par le mambo, le cha-cha-cha et surtout la salsa. Sa musique, comme pour nombre de Cubains, ne lui permet pas de vivre. Toute sa vie, l'artiste exercera le métier de torcedor, rouleur de tabac. C'est le métier le plus noble qui soit pour un Cubain, expliquait-il alors.
Son nom
Francisco Repilado devient Compay Segundo en 1948. Il crée, avec son ami Lorenzo Hierrezuelo, le duo Los Compadres (les compères). Il interprète alors la seconde voix, dite segunda. Chaque jour, le groupe passe en direct à la radio. Les proverbes, traits d'humour et allusions gaillardes qui émaillent leurs textes les rendent très vite populaires dans les milieux pauvres et paysans de l'île et en République dominicaine. Le speaker radiophonique baptise les chanteurs; Compay Primero et Compay Segundo . En 1952, le groupe se sépare sur un contentieux de droits d'auteur et le chanteur garde son surnom.
La magie du succès
En 1987, Chan chan, son plus gros succès, détrône dans les bars de La Havane le traditionnel Guantanamera. Mais ce n'est qu'une fois octogénaire que la carrière de Compay Segundo prend une ampleur internationale. Son album Antologia, enregistré en Espagne, lui ouvre les portes des salles de concerts européennes. Et en 1997, le guitariste américain Ry Cooder a une idée de génie. Il décide d'enregistrer à Cuba des musiciens dont il possède de vieux 78-tours : Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Eliades Ochoa et Compay Segundo. L'album reçoit un Grammy Award et en 1999, le film qui retrace l'aventure de cet enregistrement, réalisé par le cinéaste allemand Wim Wenders, finit d'accomplir le prodige. La déferlante Buena Vista Social Club s'abat sur les ondes et les écrans noirs du monde entier.
Retraité actif
Détenteur de la distinction Félix Varela, la plus haute décoration artistique cubaine, Compay Segundo se produit dans les plus belles salles au monde (Olympia, Carnegie Hall, Albert Hall...). Dans son dernier enregistrement, intitulé Duettos, il chante aux côtés d'artistes tels que Charles Aznavour, Césaria Evora, Pablo Milanes ou encore Antonio Banderas. Très attaché à son île, il ne manque pas de retourner à La Havane, dans la villa que lui a octroyée le régime.
Cure de jouvence
Le chanteur-compositeur attribuait son maintien impeccable et sa joie de vivre à ses passions : la musique, certes, mais surtout le cigare (un Cohiba doble corona), les fleurs, le rhum et les femmes. Il comptait sur la longévité de sa grand-mère, une esclave affranchie morte à 115 ans, qui lui avait appris à fumer le cigare avant même qu'il ne sache lire. L'oeil qui frise sous son panama blanc, Compay Segundo nous aura fait vibrer jusqu'à sa dernière heure.
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